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Phobie scolaire

Phobie scolaire

Une forme de burn-out chez les jeunes ?

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Un jeune que j’accompagne n’a pas réussi à retourner à l’école depuis avril dernier… Un matin, impossible de sortir de l’appartement et de se confronter à l’école, aux camarades, à l’établissement, aux profs, au brouhaha.

En juin, malgré sa bonne volonté, impossible d’aller à l’écrit de français. Sa mère l’a accompagné jusque devant la salle d’oral mais… blocage à nouveau.

Qu’est-ce que la phobie scolaire ?

Malgré les apparences, une phobie scolaire ne survient pas du jour au lendemain, mais s’installe très progressivement. Elle débute, généralement, par des pleurs et une boule au ventre à la rentrée ou le lundi matin, parfois des maux de tête le dimanche soir ou quand les vacances se terminent.

Comment l’aider ?

D’abord faire verbaliser autant que possible ce qui est vécu dans le corps.

L’aider à imaginer, avec bienveillance et sans forcing, LE scénario LE PIRE qui puisse arriver… En général, le jeune a peur de ne pas réussir à ouvrir la bouche à l’oral, rougir, paraître ridicule. Ce n’est qu’un exemple, mais le but est de lui montrer qu’il y a peu de probabilité que ça arrive en version catastrophe.

Pour cela, lister les attentes de l’école : pour l’oral les jeunes ne savent souvent pas ce que le jury attend. Ils s’imaginent le pire, alors qu’en listant les objectifs attendus, ils se rendent compte qu’ILS ONT DEJA des capacités pour s’exprimer, écouter des questions, formuler des réponses, et tant d’autres points…

Lui proposer une méthodologie de révision, découper en tous petits pas les éléments à travailler, lui donner vos astuces d’étudiant pour être efficient dans votre travail personnel.

Enfin, lui expliquer que le jury peut avoir des attitudes étonnantes : regarder droit dans les yeux, avoir l’air de s’en ficher, même regarder un livre ou leur téléphone ! Peut-être que le jeune est le 25ème à passer dans la journée ; le prof est humain et en a peut-être marre ! Ca ne veut PAS dire que ce que le jeune dit est de mauvaise qualité. A lui de dérouler son contenu…

Plus facile à dire qu’à faire…

Si vous souhaitez me partager votre situation, je reste à votre écoute. Nous en parlerons et verrons ensemble les possibilités.

Bien cordialement